bagnolet11 bagnolet8 bagnolet3 bagnolet12

Toute l'info


Dans l'agenda

Culture

Les coulisses du stade

Du 29/02/2024 au 28/06/2024
Culture

Festival Hors Limites 2024

Du 16/03/2024 au 30/03/2024
Exposition

Futurs

Du 17/02/2024 au 05/04/2024
Exposition

Trognes d'arbres

Du 21/02/2024 au 21/05/2024
Santé

Sois fier de ta bouche

Le 20/03/2024


L'Actualité

Communiqués - 18/07/2022

Communiqué

Mise à jour le 18/08/2022

INFORMATION AUX BAGNOLETAIS.ES - 18/08/2022

Ce matin, suite aux échanges nombreux entre le Maire de Bagnolet et la Préfecture, de nouvelles propositions de mise à l'abri ont été effectuées par les services de l'Etat. Seules quatre familles ont accepté ces ultimes propositions.

Confrontés à ces refus de prise en charge répétés les outils qui sont ceux de la puissance publique s'avèrent peu efficients, notamment lorsque des organisations peu scrupuleuses jouent la carte de l'instrumentalisation de la misère et de la vulnérabilité de personnes en situation de grandes détresses.

Aujourd'hui, la Ville ne peut mobiliser davantage de moyens. L'ensemble des outils juridiques seront mobilisés, sans exclusive, pour mettre fin à ces occupations illégales.

L'humanisme et la solidarité doivent amener chacune et chacun à se mobiliser ensemble pour essayer de répondre au dénuement et à la détresse humaine, ce que la Ville de Bagnolet fait quotidiennement, soit directement soit via son CCAS. Dans le cas d'espèce, l'Etat l’a également fait. Jamais sous couvert de solidarité, il ne sera acceptable de voir certain.e.s instrumentaliser la détresse humaine à des fins politiques ou politiciennes

INFORMATION AUX BAGNOLETAIS.ES - 16/08/2022

Le travail de mise à l'abri effectué par ses services étant arrivé à son terme, l'État a mis fin le 4 août dernier à la réquisition du gymnase Jean-Reneault.

Depuis cette date, les familles vulnérables qui avaient refusé les solutions d'hébergement proposées par l'État se sont d'abord stationnées sur le trottoir le long du gymnase av. de la République.

La dangerosité manifeste de l'installation, en raison notamment de la présence de familles composées de jeunes enfants aux abords immédiats d'une route départementale particulièrement empruntée et où la vitesse de circulation est souvent trop élevée, a conduit la Ville de Bagnolet à prendre un arrêté ordonnant son évacuation.

Le campement s'est alors déplacé sur le bas du parc municipal Josette-et-Maurice-Audin.

À la demande du Maire de Bagnolet, l'État s'est à nouveau mobilisé afin que de nouvelles propositions de prises en charge soient faites à l'ensemble des familles présentes sur le site. Ainsi, une orientation vers une mise à l'abri temporaire d'urgence en région parisienne suivie d'une proposition d'hébergement en province a été réitérée auprès de chacune d'entre elles. Les propositions faites par l'État ont à nouveau été refusées.

L'association MYMARAUDE a déposé devant le Tribunal Administratif un référé liberté cherchant à engager la responsabilité de l'État du fait d'une éventuelle carence dans la mise en oeuvre du droit à l'hébergement d'urgence. Le juge administratif n'a reconnu aucune carence de l'État et a rejeté la requête de l'Association.

Dès lors, ce jour, la Ville a déposé une requête devant le tribunal administratif aux fins d'obtenir l'évacuation de cette installation.

La Ville de Bagnolet prend toute sa part dans l'accueil et la prise en charge des populations en situation de grande vulnérabilité.

À ce jour, force est de constater que les refus de prise en charge, réitérés à plusieurs reprises, ne laissent, hélas, comme seule hypothèse restante que l'évacuation du campement par les forces de l'ordre.

 

INFORMATION AUX BAGNOLETAIS.ES - 05/08/2022

Au début du mois de juillet, la Préfecture a réquisitionné le gymnase municipal Jean-Reneault à Bagnolet pour mettre urgemment à l’abri les populations en situation de grande précarité qui s’étaient installées sur le campement organisé par l’association UTOPIA 56 rue de l’Épine.

Hier, la Préfecture de la Seine-Saint-Denis a informé la Ville de Bagnolet que le travail de mise à l’abri de long terme touchait à sa fin, et avec elle, la fin de la réquisition du gymnase. Une solution d’hébergement digne a en effet été proposée à toutes les familles concernées. Quelques-unes d’entre elles ont refusé la proposition qui leur a été faite par l’État. C’est leur droit le plus strict.

Pour rappel, depuis 2014, Bagnolet s’est pleinement engagée pour l’accueil des populations en situation de migration placées dans une grande précarité. Régulièrement, la Ville rappelle son attachement à ce que les réfugiés accueillis en France le soient avec la dignité et l’humanité qu’imposent ces situations.
C’est ainsi qu’en 2019, la ville s’est mobilisée, en lien avec l’OPH, pour trouver une solution d’hébergement pour la centaine de migrants du collectif des Baras. Trois ans après, ces hommes vivent toujours sur le territoire de Bagnolet, dans des conditions décentes.

Aujourd’hui, la Ville de Bagnolet, dont chacun connaît la situation et mesure combien les efforts déjà entrepris ne peuvent être à nouveau amplifiés, ne peut à nouveau mobiliser des moyens similaires, alors que l’Etat a pris ses responsabilités en proposant une solution à chacune des familles présentes.

COMMUNIQUÉ - 18/07/2022

"Depuis une semaine, rue de l'Épine à Bagnolet, l'association UTOPIA 56 a fait le choix d’installer un campement regroupant initialement 250 personnes et en comptabilisant aujourd’hui plus de 500, dont une majorité de femmes et d'enfants en situation de grande vulnérabilité.

J'ai d'abord choisi de garder le silence et d’agir concrètement face à cette situation, considérant en effet que face à la précarité et à la vulnérabilité, les artifices de communication n'étaient pas les bienvenus et relevaient d'une forme d’indécence.
D'autres n'ont pas fait ce choix.

Dès l'installation du campement, la position de la Ville de Bagnolet a été claire : le 11 juillet dernier, dans un courrier adressé au Préfet de la Seine-Saint-Denis, j'indiquais que je ne demanderais pas le concours des forces de l’ordre. Face à la vulnérabilité humaine, la force publique ne peut rien. La seule réponse possible est la solidarité nationale.

À elle seule, la Ville de Bagnolet n'avait pas la capacité de mettre à l'abri ces populations au sein d'un équipement public municipal.
Au regard de l'urgence et des conditions climatiques actuelles, j'ai cependant fait en sorte que la Ville prenne à sa charge la livraison de plusieurs centaines de litres d'eau directement sur site. Le Conseil Départemental a pu quant à lui ouvrir des sanitaires en lien avec la maison du parc.
Aujourd'hui, le Préfet de la Seine-Saint-Denis m'a informé qu'il allait procéder à la réquisition d'un équipement municipal Bagnoletais. Je m'en félicite.
Les villes des Lilas et de Clichy sous Bois sont également mobilisées et je les remercie.

Seul l'État dispose des ressources nécessaires pour assurer la mise à l'abri de ces populations, ce qui relève par ailleurs de sa compétence. La retenue qu'impose ces situations humainement si préoccupantes me conduira à limiter mon expression à cette unique déclaration."

Tony Di Martino, Maire de Bagnolet

Retour