Les quartiers
La Ville de Bagnolet est composée de sept quartiers :
- au Nord : la Dhuys, le Plateau, le Centre ville et les Malassis,
- au Sud : les Coutures, le Centre sud, la Noue.
Voir le plan des quartiers de Bagnolet
Si les limites de Bagnolet ont souvent évolué au cours des âges, la topographie assez marquée de la commune aussi bien que les peuplements successifs, souvent liés aux activités agricoles, artisanales ou industrielles, conduisent à définir sept unités cohérentes.
Coeur administratif de la ville, le centre de Bagnolet forme un paysage urbain mixte où les quartiers pavillonnaires, côtoient de grands ensemble locatifs.
Nombre d'habitants : 3700 env. soit 11% de la population bagnelotaise
Lieux remarquables : Château de l'Étang et son parc, hôtel de ville, Cin'Hoche, tours mercuriales, square Schnarbach, square 19 mars 1962, centre de santé municipal, médiathèque, collège travail, théâtre du Colombier, église Saint-Leu Saint-Gilles, clinique de la Dhuys.
Un peu d'histoire :
C'est l'ancien village de Bagnolet. Établi au fond de la
" vallée " le long de la rue Sadi Carnot, anciennement Grande Rue, il
constitua jusqu'à une période récente l'axe principal de développement de la
ville ; en 1872, il hébergeait encore 83 % de la population. Quelques bâtiments
représentés sur le terrier de 1727 (ancienne carte de répartition des propriétés terriennes) ont subsisté.
Limitrophe de Romainville, le Plateau est situé au Nord Est de Bagnolet. L'habitat est principalement composé de grands ensemble de logements sociaux.
Nombre d'habitants : 6700 env. soit 19% de la population bagnelotaise.
Lieux remarquables : stade des rigondes, centre de quartier Anne Franck, centre de quartier Anatole France, cimetière Pasteur, cimetière Raspail, Lycée Henaff, stade de la Briqueterie, gymnase Cifarielo-Fanara, chapelle Saint-Jacques.
Un peu histoire
Cet ancien territoire parcellaire agricole à
l'habitat clairsemé (on ne dénombre que 20 habitants en 1872) a longtemps
possédé un moulin à vent, le moulin de la Galette, propriété d'Antoine Clément,
le grand-père du poète et pamphlétaire Jean Baptiste Clément.
Prolongement occidental du plateau de Belleville, ce quartier pavillonnaire doit son nom à une petite rivière de l'Aisne, la Dhuys, captée à quelques kilomètres de sa source et alimentant la capitale en eau par le biais d'un aqueduc long de 131 km.
Nombre d'habitants : 6800 env. soit 20% de la population bagnelotaise.
Lieux remarquables : nouveau groupe scolaire Joliot-Curie, théatre du Samovar, centre Paul Coudert, mosquée (projet en cours), théâtre du Samovar, jardin amateur ("la guinguette").
Un peu d'histoire
Construit par l'ingénieur Eugène Belgrand
en 1865, un aqueduc souterrain traverse Bagnolet dans sa partie nord et
achemine l'eau vers le réservoir de Ménilmontant.
En 1895, la municipalité obtint de la ville de Paris, qui était propriétaire de cette emprise, le droit de la convertir en promenade publique. Des guinguettes s'y installèrent alors en nombre et l'endroit devint un lieu de rendez-vous dominical très prisé des Parisiens.
Partie la plus élevée de Bagnolet (+115 m au square du 8 mai 1945), le quartier malassis est principalement composé d'habitat collectif, qui se répartit entre grands ensemble de logements sociaux et petits immeubles.
Nombre d'habitants : 6700 env. soit 19% de la population bagnelotaise.
Lieux remarquables : stade des malassis, square du 8 mai 1945, centre de quartier Pablo Neruda, piscine, conservatoires de musique et de danse, centre de quartier anne franck, gymnase Baquet, fresque murale IMAGO.
Un peu d'histoire
Cette avancée du plateau vers le sud fut longtemps couverte de clos à
pêches, depuis qu'au XVIIIe siècle un ancien officier, Edme Girardot, y avait
développé cette culture selon la technique dite du " palissage à la loque
".
Plus récemment, en 1957, la municipalité utilisa les terrains laissés libres par le recul des cultures pour édifier de grands ensembles d'habitations.
Bénéficiant d'une situation excentrée, séparée sur reste de la ville par l'autoroute pendant de longues années, couverte sur cette partie depuis peu, le quartier de la Noue a une place à part dans la géographie bagnelotaise. Composée d'une zone industielle au nord, et d'un ensemble architectural d'habitation remarquable du 20ème siècle, ce quartier fait l'objet d'un projet de reaménagement urbain dans le cadre de l'ANRU.
Nombre d'habitants : 2100 env. soit 6% de la population bagnelotaise.
Lieux remarquables : centre de quartier Guy Toffoletti, parc paysager de la couverture de l'A3.
Coeur névralgique de Bagnolet, le quartier Centre Sud héberge le centre commercial Bel Est, le terminus de la ligne 3 à Galliéni, la gare routière internationale et ses lignes Eurolines. Noeud de communication incontournable entre Paris et Bagnolet, Centre Sud est certainement le quartier le plus animé de Bagnolet.
Centrée sur le parc départemental Jean Moulin, cette zone séparant le quartier des Coutures de l'autoroute A3 regroupait des lieux-dits au nom évocateur : les Champeaux, les Fossillons, la Capsulerie, la Noue, l'Épine, les Cailloux, les Blancs Champs…
Nombre d'habitants : 4100 env. soit 12% de la population bagnelotaise.
Lieux remarquables : centre de quartier de la Fosse aux Fraises, métro Galliéni, Parc départemental Jean Moulin, centre commecial Bel Est, théâtre de l'Echangeur, la Lutherie Urbaine, Gare routière internationale (Eurolines), hotellerie (Novotel, Etap hotel), résidence de la Butte aux Pinsons.
Un peu d'histoire
Marquée par la construction de l'échangeur
et les travaux d'aménagements associés, sa partie occidentale
occupe l'emplacement des principales carrières de gypse, exploitées jusqu'en
1928 (et remblayées depuis).
Situé au sud de la ville, délimité par le périphérique à l'ouest, Montreuil au sud, le quartier des Coutures est composé de petits ensembles d'habitation peu élevés, et de quartiers pavillonnaires.
Nombre d'habitants : 4800 env. soit 14% de la population bagnelotaise.
Lieux remarquables : Collège Politzer, centre de quartier des Coutures, square Jules ferry, gymnase Jean Reneault, Siège national de la sécurité sociale, église Notre Dame de Pontmain.
Un peu d'histoire
S'il fut jusqu'au début du XIXe siècle un lieu champêtre
dévolu aux cultures maraîchères, le quartier changea radicalement de
physionomie après 1860, sous la double impulsion de l'urbanisation parisienne
du Second Empire, qui vit affluer une importante population d'artisans et
d'ouvriers en quête de loyers plus abordables, et de l'industrialisation du
Bas-Montreuil. Des briqueteries s'installèrent également à la fin du siècle le
long de la rue de Vincennes (aujourd'hui rue Robespierre), attirant une forte
main-d'oeuvre et concourant à l'accroissement du quartier. C'est à cette époque
que les premiers ferrailleurs et chiffonniers se regroupèrent à proximité de la
porte de Montreuil.
L'implantation de l'échangeur de la porte de Bagnolet et de l'autoroute A3, décidée en 1960 et achevée en 1969, n'a pas réellement provoqué une coupure radicale de la ville, mais plutôt matérialisé un morcellement de l'habitat qui existait de longue date.